
Nicolas Noverraz
Nicolas Noverraz est en plein cursus universitaire en sciences économiques et sociales à l’université de Genève, quand il décide qu’il fera des arts plastiques son medium pour faire entendre sa voix dans la société. Il faut agir et il est temps de choisir son arme. Sa formation en arts plastiques est très légère mais qu’importe, ce sont les idées qui comptent.
La ville et ses lieux marginaux, ainsi que la voiture font partie des sujets abordés dans ses peintures hyperréalistes. L'artiste interroge la relation entre l'esthétique et la fonction, entre la beauté et la trivialité des objets de consommation ; il cherche, par cette ambivalence, à induire une prise de conscience du spectateur face à son environnement.
En 2004 Nicolas Noverraz invite le public à la plage.
Un centre d’art de Genève est ainsi transformé en une côte souillée après le passage d’un pétrolier éventré. Le public est invité à se muer en habitant des côtes, seul face à cette tâche immense du nettoyage de son paysage meurtri.
En 2005 il est sélectionné pour exposer au Musée Rath à Genève où son travail sur le manque de communication et de compréhension entre la base et les élites est abordé à travers des panneaux de signalisation, devenant des modèles archétypaux, de par leur puissance iconographique pour symboliser cette fracture.
En 2006 Nicolas Noverraz développe le concept d’Art Pollution, c’est un ensemble d'œuvres qui forme un corpus dont le but est de questionner le public sur la conception courante du beau. L’opposition entre perfection et soin technique de la réalisation et l’a priori laideur ou inconsidération sociale du sujet amène le regardeur à avoir une réflexion critique. De sorte que celui-ci puisse s’extraire des standards normatifs sociétaux pour apprécier l’œuvre présentée. Ainsi avec des déchets l’artiste crée des œuvres d'art. Le contraste entre la perfection formelle de l'œuvre d’art et la trivialité de l'utilisation d'un polluant pousse le spectateur à questionner ses habitudes de consommation et son environnement.
Avec l’Art Pollution, l’artiste cherche à arrêter un moment dans l'espace et le temps, comme un instantané photographique de la mémoire de l'environnement urbain. La contamination de celui-ci par les activités humaines et l’impact de ces derniers sur la nature. Les polluants anthropiques, sont utilisés pour vivre le paysage urbain d'une manière unique. Depuis 14 ans le travail de l’artiste sur l’Art Pollution a subi plusieurs mutations formelles et conceptuelles.
Parallèlement, dès 2008 l’artiste aborde la problématique de la consommation compulsive de notre société contemporaine. A travers des sérigraphies représentant des produits de consommation populaires suisses (Cenovis, Sinalco, Milka), l'artiste opère de légers décalages formels avec les produits originaux ; ces séries font un clin d'œil à l’univers pop d’Andy Warhol.
Tout en ayant une activité très soutenue dans ses différentes productions Nicolas Noverraz crée le CNDMA (Centre National de Désinstitutionnalisation du Monde de l’Art), dans l’usine désaffectée dans lequel il vit depuis 2017. Ce centre a principalement pour but de faire vivre cette ancienne usine et donner jour à des expositions, ainsi que recevoir des artistes en résidence. Jusqu’à aujourd’hui.
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